Cinq ans se sont écoulés depuis la réélection du maire, la vidéoprotection qu'il avait déjà promise sur le mandat précédent n'avait fait jusqu'à ce jour que l'objet que de commentaires négatifs de sa part et de celle de son adjoint à la sécurité. A 11 mois du terme de son second mandat, c'est dans la précipitation de la fin d'une mandature, que sans étude sérieuse, sans concertation aucune que la majorité entend vite la mettre en oeuvre. Le maire qui durant 5 ans n'a eu de cesse avec son adjoint à la sécurité de clamer qu'elle ne servait à rien a eu quelques difficultés à faire présenter ce rapport par un élu qui dit de partout qu'il n'est en rien convaincu de la nécessité d'une telle installation. Ce dernier n'a d'ailleurs eu de cesse d'interpeller Corinne LUCCHINI dont la ténacité a payé. Elle n'a en effet pas laissé de répit à la municipalité et cette dernière est contrainte de s'éxécuter. Mais que de temps perdu et combien de victimes qui auraient pu être évitées.... Si l'ancienne 1ère adjointe se réjouiT de voir l'une de ses propres propositions prochainement concrétisée, elle a néanmoins été contrainte d'émettre avec son groupe de nombreuses réserves sur la mise en oeuvre dont 2 essentielles :
- L'absence de concertation des commerçants étant la 1ère d'entre elles, il a été fait remarquer qu'une fois encore le bas de Rognac a été totalement ignoré. L'installation d'aucune caméra n'est prévue dans ce secteur. Les commerçants installés sur la partie basse du boulevard Jean Jaurès (en dessous de la poste) apprécieront certainement d'avoir été totalement écartés d'un projet destiné à prévenir des actes de délinquance. Certains d'entre eux ont pourtant déjà été victimes de braquages dans ce secteur de la ville.
- Le type de matériel, de connection, et autres aspects juridiques, notamment celui du respect des libertés individuelles n'ont en rien été abordés pas plus que la teneur des formalités déjà ou pas accomplies auprès des autorités.
Un dicton anglais dit "Wait and see" (attendre et voir). C'est ce que vont faire les élus du groupe AGIR ENSEMBLE POUR ROGNAC. Leur souci demeure : voir les 400.000 € consacrés à cet investissement utilisés au mieux. L'avenir le dire... mais il est à espérer que le résultat sera d'un autre niveau que celui des réalisations pourtant étudiées par de prétendus spécialistes et qui sur le terrain s'avèrent indéniablement totalement incohérentes !