Les élus, qu'ils soient au niveau national ou local, qui se veulent responsables, ont compris que l'heure n'est plus aux dépenses fastueuses et de confort. Investir, c'est bien notamment pour les entreprises qui créent l'emploi, mais encore faut-il que l'argent dépensé soit bien utilisé ce qui n'est malheureusement plus le cas à Rognac, comme en témoignent les quelques exemples inscrits en bas de page....
Aujourd'hui des millions d'euros sont investis essentiellement au coeur de Rognac. Des millions d'euros, qui, faut-il là également le rappeler, sortent de la poche du contribuable. Ce dernier, pour 80 % de la population, ne bénéficie que très peu au quotidien de ces aménagements qui ne présentent d'une part aucune urgence et qui d'autre part, se font pas véritablement au titre de l'intérêt général. Sans parler de certaines inepties, comme le nouveau concept de la Place St Jacques où le stationnement va être considérablement réduit à grands frais puisque la maison Giraud va être rasée pour aménager un parking de remplacement à quelques mètres à peine de distance...
Pour financer ces travaux, tous les foyers rognacais subissent l'augmentation de leurs taxes d'imposition et cela grâce à une discrète revalorisation des bases qui dépasse le niveau de l'inflation. Une façon habile de récolter d'importantes recettes supplémentaires et qui permet au maire de se vanter de ne pas toucher aux taux d'imposition. Mais dans les faits, les contribuables ont vu le montant de leurs impôts locaux croître aussi aussi vite que leur environnement se dégrade. Le sentiment d'être pressés comme des citrons s'accentue d'autant que parallèlement la municipalité entend faire les poches des familles rognacaises via les augmentations indécentes des tarifs de services qui ne sont en fait que des augmentations d'impôts maquillées.
Comment admettre que le centre aéré, la cantine, les structures jeunesse voient leurs tarifs s'envoler (+ 22.5 % jusqu'à 104 % suivant les structures) quand parallèlement des maires conscients des difficultés que traversent leurs concitoyens mettent en oeuvre des mesures sociales destinées à amoindrir les répercussions de la crise qui est loin d'être derrière nous.
Berre, Gémenos et bien d'autres villes ont compris que l'heure est à la solidarité et non pas au gaspillage surtout si les finances communales ne le permettent pas. Le dossier des hausses de tarifs de la cantine suscitent beaucoup de colère. Corinne LUCCHINI et les élus du groupe AGIR ENSEMBLE POUR ROGNAC ont déjà , par deux reprises, demandé l'annulation de cette mesure. A contrario, les autres groupes d'opposition se sont contentés d'approuver et de cautionner la démarche de la majorité en ayant sous leurs yeux le détail des tarifs.
Indépendamment, les parents d’élèves se sont mobilisés. Une enquête réalisée par leurs soins laisse apparaître qu’en fait, comme l'affirmait l'ancienne 1ère adjointe, près de 90 % des familles vont subir ces augmentations. Le maire prétendait lui que seulement 20 % de la population seraient touchés. Ce n'est malheureusement pour la population rognacaise qu'un mensonge de plus qu'il met à son actif !!!!
Les représentants des fédérations ont exigé d’être reçus mais face à eux, le maire a osé déclarer que l’Etat lui imposait cette révision des tarifs. Ce qui est totalement FAUX !!!!.
Cette décision n’est qu’un choix politique. Pour preuve, le tract ci-contre qui explique comment à Berre des mesures sociales sont prises face à la crise. Les tarifs sont revus à la baisse (cantine à 1 euro) et les aides notamment à destination des jeunes et les familles sont renforcées. ICI A ROGNAC, C'EST L'INVERSE QUI SE PASSE !!!!
A la rentrée 2013, à cinq mois des élections, des tranches supplémentaires de quotient familial seront appliquées mais cela est insuffisant d’autant que des augmentations post électorales sont plus que prévisibles. Au regard des finances de la ville, les élus du groupe AGIR ENSEMBLE POUR ROGNAC, réaffirment que d’autres choix sont possibles. L’application de la tranche haute du quotient familial doit se faire sur l’ancienne tarification, à savoir 2,45 € et non pas 4 € comme l'a voté cette majorité insouciante avec la complicité des élus des groupes Siméon et Autechaud (voir vidéo bas de page)...
LES FAMILLES N’ONT PAS A PAYER LES CONSEQUENCES D’UNE GESTION
IRRESPONSABLE !!!!
Pour exemple :
- 600.000 € de frais d'études pour l'ensemble des travaux entre mars 2008 et mars 2013 !!!!!
- 2 millions d'euros pour construire un nouveau foyer pour les anciens quand l'actuel aurait pu être rénové pour 350.000 €. Rappelons qu'en 2008, la fréquentation de cette structure était de 95 personnes/jour mais que depuis elle a chuté à environ une petite cinquantaine d'usagers quotiens.
- 3 millions d'euros pour rénover la coopérative oléïcole et la transformer en un nouvel espace culturel alors que le CAM, les routes et le reste du patrimoine communal ne sont pas entretenus...
- 100.000 € investis en 2012 pour relooker le hall d'entrée du CAM quand par comparaion 100.000 € seulement sont affectés en 2012 à l'entretien annuel des 11 écoles de la ville qui accueillent 1300 élèves
- 2,5 millions pour réhabiliter la place St jacques, somme à laquelle il convient d'ajouter les frais annexes comme la création d'un parking sur l'emplacement de la maison Giraud (ancien maire) face à la Société Générale qui sera prochainement rasée. Au bas mot, 500.000 € devront encore être déboursés puisque rien que le coût de l'acquisition de la maison représente au minimum 360.000 € !!!!