Hier, de nombreuses écoles de Rognac étaient fermées pour raison de grève. De nombreux enseignants s'opposent au changement des rythmes scolaires que le nouveau ministre de l'éducation, Vincent Peillon, entend mettre en oeuvre dès la rentrée 2013. Ce retour vers la semaine des 4 jours et demi est vivement contesté pourtant chacun se rappelera qu'en 2008, lorsque ce rythme scolaire avait été imposé par le ministre de l'époque, Xavier Darcos, ces mêmes enseignants s'étaient déjà mis en grève !!!
Du coup, où est le bon rythme, on ne sait plus ! Mais une chose est sûre c'est qu'il semble évident qu'en haut lieu, personne n'a vraiment envisagé les difficultés auxquelles vont être confrontées les collectivités ? A-t-on imaginé si ce n'est que les problèmes liés aux recrutements d'encadrants qualifiés et motivés en raison des contraintes horaires ? A-t-on évoqué le temps nécessaire à la réorganisation des activités extra scolaires du mercredi dispensés dans les équipements communaux ? Et point essentiel en cette période de crise, se moque-t-on du fait que cette réforme va peser inéluctablement sur les impôts locaux car les maires n'ont pas manqué de dépenser autrement les frais qu'ils ont évité à partir de 2008 quand cette fameuse semaine des 4 jours à été instaurée...
Maintenant, les collectivités s'affolent et réclament des moyens supplémentaires. L'Etat s'engage à verser seulement pour la 1ère année une aide financière de 50 euros par élève aux communes qui mettront en oeuvre cette réforme dès la rentrée 2013. A Rognac, où le report en 2014 est envisagé, cela veut donc dire plein pot pour le contribuable à moins que cette municipalité ou la suivante ne s'engage à réduire ses investissements pour éviter d'alourdir encore la facture sur les familles. Avec l'équipe Guillaume, soyons objectifs, : quand on voit combien les différentes politiques ont été sacrifiées pour concrétiser des investissements qui n'étaient pas des priorités, les Rognacais ont du souci à se faire question impôts ou coûts des services en cas de réélection !!!!
Mais il est à souligner que ce qui est totalement inadmissible dans cette affaire, c'est que chaque ministre y va de sa réforme pour marquer son passage. Il est plus encore inadmissible que celle-ci se fasse sans consultation et dans la précipitation. On se croirait à Rognac où tout depuis 2008 se fait sans concertation... Dernièrement, pour rester dans le domaine scolaire, la tarification scolaire comme l'instauration du quotient familial n'ont donné lieu à aucune consultation des parents d'élèves rognacais et c'est uniquement devant le mécontentement général et l'approche des élections que la municipalité s'est résignée à organiser avant la rentrée prochaine quelques réunions, histoire de calmer le jeu. Une lettre de 4 pages essayant de justifier l'injustifiable sera demain dans les cartables (cliquez ici pour en prendre connaissance
Courrier aux Parents d'Elèves sur la Tarification .... Juste une question pour revenir au sujet principal de cet article: a-t-on demandé l'avis des parents d'élèves pour connaître leur position sur cette réforme des rythmes scolaires ? Non, bien sûr que non et surtout pas à Rognac !!! Enfin, espérons que le gouvernement devant la pression générale mettra la pédale douce...