C'est avec deux jours d'avance que la journée de la femme a été fêtée au Club des Seniors qui durant la semaine écoulée a eu grande peine à atteindre une fréquentation de 30 personnes par jour. Un tiers à peine de la capacité d'accueil de l'actuelle structure qui est de 95 personnes alors qu'au même moment 2 millions d'euros se dépensent pour construire un nouveau foyer avec une salle de restauration annoncée pour une capacité quasi identique (100 personnes) !!!!!
Il faut désormais passer sur cette gabegie que les anciens eux-mêmes ne comprennent toujours pas et se réjouir qu'en ce mercredi 6 mars, l'annonce d'une journée d'animations ait semble-t-il réussi à attirer un peu plus de monde. La structure devenue difficile abordable en raison des travaux qui se déroulent sur la place St Jacques se vide peu à peu tandis qu'au fil du temps, la moyenne d'âge ne cesse elle de s'élever pour atteindre plus de 80ans.
Corinne LUCCHINI, comme chaque début de mois répondait à l'invitation d'une des habituées du Club, en revanche, depuis la disparition de Mme Grassi en 2008, personne ne voit jamais le maire pointer le bout de son nez, excepté pour le repas de Noël. Aussi, quand sur le coup de midi a débarqué une délégation d'élus, les seniors loin d'être dupes ont vite fait l'équation suivante : Visite du maire = Repas de fête + Elections à l'horizon !!!!
Soulignons toutefois que l'adjointe au droit de la Femme qui aurait du se faire un devoir d'être présente en ce jour spécialement dédié aux Femmes était quant à elle absente. Le maire n'a d'ailleurs rien trouvé de mieux pour justifier cette absence que d'expliquer maladroitement que Mme Caillol avait choisi de privilégier la garde de ses petits enfants plutôt que de faire face aux obligations de ses fonctions d'élue. Un 1er magistrat digne de ce nom aurait conscience qu'il est des explications qu'il vaut mieux éviter car nul n'étant tenu de briguer une fonction élective. Lorsque c'est le cas, en raison de l'indemnité perçue, sacrifier une part de sa vie privée pour se consacrer à ses administrés est un minimum...
Enfin tout cela n'a pas empêché la journée de se dérouler sous le signe de la bonne humeur. Le menu aux saveurs d'Antan a fait l'objet de quelques commentaires en raison d'une poule au pot restée trop peu de temps sur la gazinière pour être comestible... Fort heureusement, le reste du repas a été quant à lui très apprécié. Ce petit loupé a toutefois été très vite oublié grâce au personnel toujours autant motivé qui s'efforce autant que faire se peut de mettre un peu d'ambiance dans la structure. Déguisements et musique avaient été prévus mais si une après midi dansante était annoncée, en raison du manque de messieurs, la piste de danse est malheureusement restée vide. Seule Corinne LUCCHINI y a entrainé l'un de ses ainés pour un tango.
La triste mine des élus de la majorité à la vue des relations que leur principale opposante politique a su établir depuis des mois avec les usagers du Club n'a rien gâché à l'affaire. L'ancienne 1ère adjointe a déjà nombre de rendez-vous pour les mois qui suivent car les anciens sont de plus en plus nombreux à vouloir mieux faire connaissance et à lui expliquer comment ils aimeraient qu'elle puisse redonner, avec une équipe jeune et dynamique, une âme au Rognac qu'ils ont connu et qu'ils regrettent tant...
