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C dans l'air : ces maires qui dépensent trop. Voilà une émission qui résume bien la situation rognacaise. Des investissements de prestige, une masse salariale qui a explosé en passant de 55% en 2007 à 64% en 2013, des dépenses de fonctionnement fortement en hausse sur le mandat alors que les services à la population sont toujours insuffisants voire en diminution ou carrément supprimés (crèche, nettoyage de la ville, état des routes et des trottoirs, horaires d'ouverture au public restreints, fermeture de Poligny et suppression du service de nuit de la police municipale, etc...), des frais d'études pharaoniques en raison du recours systématique aux entreprises faute d'utiliser au mieux le personnel communal, voilà qui n'est pas sans rappeler la gestion mise en œuvre sur notre commune depuis la réélection de Jean Pierre Guillaume en mars 2008.
Pour mémoire, lorsque Corinne LUCCHINI était 1ère adjointe en charge des finances, la ville avait été classée parmi les 67 villes les mieux gérées de France. Ce temps-là est plus que loin lorsqu'on voit aujourd'hui la note qui est attribuée à Rognac !!!
Un site dédié à la gestion des communes, Les contribuables associés, a passé en revue l'ensemble des communes de France suite au vote des budgets 2013. Il est déjà intéressant de situer notre ville par rapport aux 17 que composent l'Agglopôle Provence toutes notées selon les mêmes critères.
Précisons que cette notation ne prend pas en compte la pertinence des investissements car sans cela nous serions probablement dans le fin fond du peloton. Investir 2 millions d'euros pour 30 à 50 usagers d'un foyer pour anciens qui existe déjà et qui aurait pu être rénové pour un coût 4 fois moindre ou encore déplacer l'école de musique pour 3,5 millions d'euros alors qu'elle abrite 160 élèves qui se seraient contentés de quelques travaux, voilà beaucoup d'argent jeté par les fenêtres...
Nul n'ignore que dans quelques mois, avec la baisse des dotations de l'Etat, la fermeture imminente de la raffinerie Lyondell Basell, les entreprises qui fuient nos zones et celles qui refusent de venir s'y installer, les caisses qui seront laissées vides plus toutes les urgences mises de côté pour faire des investissements de prestige, la situation financière de notre commune sera des plus délicates. Sans anticiper sur la note future de Rognac, notre ville malgré les recettes importantes dont elle bénéficie encore à ce jour se situe déjà plutôt vers la fin du classement et cela malgré le fait qu'elle a la chance de disposer de plusieurs zones industrielles contrairement aux communes qui viennent après elle. A chacun de méditer sur cette question sensible pour les années à venir !
St Chamas, Lançon, Eyguières, Berre : 20/20
Mallemort : 14/20
Alleins : 13/20
Sénas : 12/20
Velaux, Charleval et Salon de Provence : 10/20
ROGNAC, Lamanon : 9/20
Pelissanne : 7/20
Aurons : 5/20
La Barben : 3/20
La Fare les Oliviers : 2/20
Vernegues : 0/20
