Réunion militante de la 8ème circonscription

moderateuraepr Par Le 16 nov 2011 0

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reunionmilitante.jpgCe mercredi 16 novembre, Nicolas Isnard, délégué de la 8ème circonscription invitait les forces militantes à une réunion politique. De nombreux sujets étaient à l'ordre du jour dont notamment les prochaines échéances électorales. 

A un peu moins de 6 mois des élections présidentielle et législative, les partis se mobilisent. Ces rencontres sont l'occasion pour la base de faire entendre sa voix.  Corinne LUCCHINI était bien sûr présente à cette réunion politique de rentrée. L'élue rognacaise qui s'efforce d'être au plus près de ses concitoyens  n'a d'ailleurs pas hésité à exprimer ce que ces derniers lui disent au quotidien :

Dans ce climat de crises sociale, financière, économique qui perdure, les Français n'en peuvent plus même si notre pays s'en sort beaucoup mieux que la moyenne européenne.

La France, terre d'accueil, a su par le passé faire preuve de largesses que nous ne pouvons plus faire perdurer. Il est urgent de prendre conscience que nous ne pouvons plus accueillir toute la misère du monde.

Il nous faut certes nous adapter à l'évolution de notre société, beaucoup de nos concitoyens en ont conscience tout autant que la nécessité des réformes qui en découle. Revenir sur des acquis, telle la retraite à 60 ans ne se fait pas de gaieté de coeur mais l'allongement de la durée de vie nous y contraint si l'on veut sauver notre système de retraite par répartition et éviter d'abaisser le niveau des pensions. Certains s'arcboutent dès qu'ils entendent le mot réforme parce que ces acquis ont parfois été le fruit de longue lutte. On peut bien sûr les comprendre mais comment l'éviter dans ce monde qui évolue sans cesse... Croire qu'il est possible de nous affranchir de la mondialisation est utopique et nous n'avons d'autre solution que de nous adapter pour être compétitifs si nous voulons survivre ! 

La plupart des réformes engagées sont donc  courageuses, d'autant qu'on les sait à l'avance forcément impopulaires. Le citoyen lambda qui lui peine à boucler ses fins de mois et qui a l'impression de ne jamais voir le bout du tunnel aspire à des lendemains meilleurs. Il pourra accepter beaucoup de choses, oui beaucoup sauf s'il ressent un sentiment d'injustice et parfois malheureusement ce dernier existe...  

C'est pourquoi toutes les réformes à venir destinées à sortir notre pays du gouffre seront d'autant  plus acceptées qu'elles seront expliquées mais surtout et avant tout justes. Juste voilà le mot clé et c'est ce à quoi l'actuelle majorité doit sans cesse veiller.

Les élus se doivent plus que jamais de donner l'exemple. Il est par exemple regrettable que les parlementaires de droite comme de gauche aient repoussé, il y a peu, et cela de façon quasi unanime une baisse de leurs indemnités de 10 % proposée par un député de droite. Qu'un leader de gauche aspirant à la fonction suprême ait lui aussi voté contre cette proposition mérite d'être souligné... 

C'est par ce genre de comportement que la classe politique (dans son ensemble) continue de se discréditer aux yeux du peuple. Malgré cela, les citoyens doivent surtout veiller à ne pas se laisser bercer par la démagogie car sans cela ils peuvent s'attendre à des lendemains encore plus désenchanteurs. Les promesses rendent les enfants heureux comme on dit, mais ces promesses que certains candidats épandent à tour de bras ont un coût qui est loin d'être anodin et qui pourrait nous faire très rapidement rejoindre les peuples grecs, espagnols, portugais, irlandais et bien d'autres dans les abysses d'une rigueur indicible mais surtout insupportable.

Ponctionner plus les riches, oui bien sûr, c'est une question de justice sociale, mais sincèrement qui pourrait croire que cela suffira à financer un programme électoral irréaliste. Qui financerait les 7,5 milliards d'euros pour 60000 postes dans l'éducation, sans compter les 12000 postes pour les forces de l'ordre, la prestation sociale d'assistance aux jeunes sans contre-partie représentant à elle seule plus de 11 milliards d'euros. Qui financerait la scolarisation dès 2 ans qui impose de construire des écoles et de recruter des personnels, sans oublier les 300.000 emplois jeunes d'avenir (emplois publics précaires) qui nécessitent à eux seuls 4 milliards d'euros par an, et tellement d'autres mesures qui au total sont estimées à 255 milliards d'euros. Qui ? La question demeure sans qu'aucune réponse ne soit donnée ! 

reunionmilitante2.jpgIl faut impérativement maîtriser les dépenses car sans cela, la France sera en déroute. Il faut donc des élus responsables et courageux au service de la France et des Français. Français, oui Français ce mot doit plus que jamais avoir un sens. Comment accepter de plus que le droit de vote soit accordé à ceux qui ne le sont pas simplement pour assurer une base électorale ?

Nous voulons donc des élus qui n'accepteront pas d'être les beni-oui-oui d'un parti quel qu'il soit, mais il faut aussi des citoyens conscients des difficultés que le monde traverse. Le bateau France est peut-être dans les remous, mais il appartient à chacun de choisir un capitaine capable de tout faire pour éviter le naufrage.... Chaque Français est dans ce bateau, prêt à ramer pour arriver à bon port, et il le fera d'autant plus facilement qu'il se sentira considéré et traité sur un pied d'égalité. Tel était aujourd'hui le sens du message militant que Corinne LUCCHINI a voulu faire passer !

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