En ce mercredi 14 décembre, il y avait effervescence au foyer de l'Oustaou. Depuis des mois, la fréquentation de cette structure dédiée aux anciens affichait moitié moins d'usagers qu'il y a quelques années. Mais force est de constater, qu à l'occasion du repas de Noël, une fois n'est pas coutume, toutes les tables étaient remplies.
Sollicitée par plusieurs connaissances de longue date, Corinne LUCCHINI s'attardait donc aujourd'hui au foyer. A l'occasion de l'approche des fêtes de fin d'année, l'ancienne 1ère adjointe a pris le temps, lors de cette petite visite, d'échanger quelques mots avec chaque invité. L'accueil fut des plus chaleureux et beaucoup étaient chagrinés qu'elle ne puisse partager ce repas avec eux, comme elle le faisait lorsqu'elle était encore en fonction. Non sans humour, il a été expliqué que depuis son départ de la municipalité, le maire (d'ailleurs absent ce jour) prenait le soin non pas de l'inviter mais surtout de l'éviter...
Par cette halte improvisée, chacun aura compris qu'en sa qualité de conseillère municipale, Corinne LUCCHINI n'hésite pas à aller au devant de ses concitoyens en toute circonstance. Pour l'occasion, elle a même pris le temps d'assister à l'allocution de son successeur.
Il est à constater que ce dernier, malgré son lien de parenté avec le maire, ne parvient toujours pas à acquérir un minimum de notoriété... Preuve en est, il vient une nouvelle fois de s'offrir sur le compte du contribuable une campagne d'affichage qui fleurit dans tout Rognac. Les commentaires des anciens, en ce début de repas, ont permis toutefois de mesurer combien cette initiative était guère appréciée en ces temps de crise.
Petit rappel : né outre Rhin, après quelques années à l'école maternelle du Bastidon qui nous valent aujourd'hui plus de 2 millions d'investissement, celui qui est surnommé Monsieur Cousin comme d'autres portent le surnom de Monsieur Frère, a quitté Rognac durant de très nombreuses années.
Depuis son retour tardif dans notre ville, il ne peut admettre de ne pas être considéré comme "un du cru". Est-ce pour cela qu'il sévit avec acharnement pour détruire le travail de ses prédécesseurs ? Comme pour gommer le souvenir de celui qui, sans être né à Rognac, y laissera une trace indélébile, il a osé procéder à l'enlèvement de la statue du maire honoraire, Georges Batiget à même pas dix jours de son inhumation... Qui d'autre aurait osé ? S'il le fallait encore, par cet acte outrageant, les Rognacais, ont découvert à leurs propres dépens, l'absence totale de moralité comme la démesure des ambitions d'un individu qui incontestablement doit son titre à sa filiation plutot qu'à ses compétences et qui n'a pas compris combien le respect des aînés demeure essentiel...
Mais ne dit-on pas que la roue tourne ? Aussi, Corinne Lucchini a pu constater que les séniors n'entendaient accorder aucun intérêt à la proposition quelque peu incongrue que ce "monsieur" osait leur faire ce jour : une présentation du futur foyer qui sera implanté au Bastidon plutôt qu'à la villa Moutet comme l'avaient proposé les élus du groupe d'opposition d' Agir Ensemble Pour Rognac qui se veulent à l'écoute des attentes des anciens. Puisqu'intentionnellement cet élu n'a pas voulu réquérir en amont l'avis de ses aînés, il fallait bien en retour s'attendre à être traité avec le même niveau d''indifférence par ceux qu'il a méprisés... Il a ainsi pu toucher du doigt combien cette démarche soutenue par le maire et son équipe était malvenue !
Ceci mis à part, pour l'occasion, tout le monde était sur son "31". Personnel de salle, d'animation, de cuisine et bien sûr toute l'assemblée des aînés qu'il faisait bon de retrouver en cette journée festive. Un repas qui, après l'intermède quelque peu pitoyable du représentant du maire, s'est semble-t-il poursuivi dans la joie et la bonne humeur avec une mention bien pour la cusine centrale qui a concocté quelques mets succulents !