Les récentes catastrophes du Japon et d'Espagne nous obligent à regarder différemment les questions de prévention aux risques. Longtemps, en effet, on a distingué les risques naturels des risques technologiques. Or, ces récents évènements nous montrent combien la frontière entre les deux est de plus en plus ténue et que toute politique de prévention doit tenir compte de cette évidence.
Le bassin méditerranéen est un bassin "à risques multiples". La Provence est-elle plus particulièrement exposée ? Quelles sont les solutions apportées à cette probabilité de risque ? Tel était l'exposé que le Député Christian Kert a fait au Carré d'Aix, à l'occasion d'un dîner débat. Récemment nommé à la Présidence du Conseil National d'Orientation pour la prévention des Risques Naturels Majeurs, le très actif député proposait ce vendredi 13 mai de se retrouver pour un temps de réflexion en commun sur l'un des aspects essentiels, désormais, de la sécurité des biens et des personnes.
Corinne LUCCHINI s'était libérée pour participer à cette rencontre. Si de par son expérience elle sait combien les élus sont en première ligne au niveau local, elle mesure combien les politiques de prévention sont indispensables. La nécessité d'évaluer un plan de prévention des risques pour mieux anticiper et assurer la protection des populations n'est en aucun cas une économie à faire.
La France, classée 1ère ou 2ème sur l'ensemble des 27 pays européens, n'a de cesse d'être toujours plus performante dans ce domaine. De récentes études ont démontré que les rives de la mer Méditerrannée ne sont pas exemptes du risque tsunami : c'est pourquoi, dès janvier 2012, la création d'un centre national de vigilance et d'alerte au tsunami viendra encore améliorer notre politique de prévention aux risques.