Le 30 juin dernier, les élus du groupe Agir Ensemble pour Rognac assistaient à ce qu'ils pensaient être le dernier conseil avant la pause estivale. Le maire n'ayant fait aucune annonce, le bruit de couloir sur la tenue d'une séance exceptionnelle 8 jours plus tard, ne pouvait se confirmer, sauf anguille sous roche ou conseil de crise.
Crise il y a, le braquage et l'incendie de la BNP qui ont suivi, s'il le fallait encore, le prouvent. Rappelons qu'il y a à peine 8 jours, Corinne Lucchini, abordait la question de la recrudescence de la délinquance et fut pour cela accusée de vouloir surfer sur la thématique insécurité, alors même qu'elle avait tiré la sonnette d'alarme 9 mois plus tôt !!! La conseillère n'entendait donc pas aujourd'hui prendre l'initiative... persuadée que le maire n'aurait d'autre choix que de faire lui-même un point de crise au vu des évènements survenus 3 jours plus tôt... Mais, il n'en fut rien car l’insécurité est un mot tabou au point de laisser le maire sans voix. Donc contre toute attente, pas un mot de la part du 1er magistrat, et le public qui s'était spécialement déplacé, est reparti plus que frustré...
Ainsi, force est de constater que l'anguille sous roche existait bel et bien et aujourd’hui nous sommes en mesure de dire qu’elle s'appellait Poligny, centre de Vacances. En ne prévenant personne en amont, certainement, M. Guillaume escomptait-il ainsi que son opposition serait déjà en vacances et qu'ainsi il n'aurait pas à justifier ses choix... Il est toutefois des vacances que tout élu responsable se doit de retarder lorsque les intérêts des Rognacais sont en jeu...
En effet, bien que le maire n'ait jamais jugé utile d'informer son conseil du non aboutissement de la vente votée en juin 2009, voici que subitement, ce dossier refait surface avec l'estocade finale. La municipalité s'enlise et il lui faut se débarrasser à tout prix de Poligny. C'est aujourd'hui 480.000 € !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce patrimoine communal qui a fait l'objet de conséquents travaux (environ 360.000 €) avant sa fermeture est constitué de 2000 m2 de bâti sur 23.000 m2 de terrain. Bien que fermé depuis décembre 2007, soulignons que les contribuables rognacais continuent d'assumer financièrement de lourdes charges inhérentes à une décision politique prise à la légère.
En effet, qu’il s'agisse du fuel pour maintien hors gel des structures, des surcoûts engendrés pour l’organisation de séjours seniors et colons vers d’autres destinations, ou encore du personnel qui sera encore payé pendant 3 ans pour rester à la maison, il ne manquait plus que la goutte d'eau pour faire déborder le vase. La voici avec le dernier rabais de 180.000 € consenti sur le prix de vente qui fait que nous sommes depuis bien longtemps en solde négatif. Les élus du groupe Agir Ensemble pour Rognac ont refusé de cautionner la gabegie engendrée par la gestion de ce dossier qui au final est à l'image de la gestion communale mise en oeuvre depuis 2008. Les débats en vidéo en attestent et nous délestent de plus de commentaires.
Le second point à l’ordre du jour était l’avis de la commune sur le schéma départemental de coopération intercommunale. Les moments forts sont également à visionner car ils contiennent une magistrale démonstration de ce que peut être le niveau de réflexion politique de l'équipe municipale : un encéphalogramme plat... 
Mais les Rognacais qui seraient tentés de penser que les propos tenus ici sont quelque peu exagérés, peuvent être témoins de cette pathétique réalité qui chaque jour pénalise un peu plus notre ville et sa population. Il suffit pour cela de visionner les deux vidéos du conseil du 8 juillet 2011...
