93ème anniversaire de l'armistice de 1918

moderateuraepr Par Le 11 nov 2011 1

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La cérémonie communale d'hommage pour les combattants et morts pour la France a eu lieu à Rognac comme traditionnellement devant le monument aux morts. En ce 11 novembre 2011, cette commémoration fut plus que jamais empreinte d'une vive émotion et la tristesse se lisait sur beaucoup de visages. Le décès du maire honoraire, Georges Batiget, survenu deux jours auparavant, en fut la principale raison.

11novembre2011.jpgLe public était particulièrement plus nombreux que d'accoutumée. Des personnes présentes dans l'assistance disaient se rappeler combien ces manifestations du souvenir avaient de l'importance aux yeux de l'ancien 1er magistrat et elles étaient nombreuses à s'accorder à dire que Georges Batiget n'avait jamais considéré celles-ci comme un simple devoir qu'un maire se doit d'accomplir. Il prenait d'ailleurs soin d'écrire lui-même ses discours, ce que son successeur, qui a une toute autre approche, n'a jamais fait. Ce dernier n'a pas dit un seul mot sur cette triste disparition et fort heureusement, Gaston Rieu, ancien 1er adjoint et président du comité de coordination des anciens combattants, tout en sachant qu'un éloge funèbre aurait lieu mardi, a eu la délicatesse en fin de cérémonie de demander à l'assistance d'avoir une pensée pour le maire honoraire de Rognac* (voir fin de page).

Corinne LUCCHINI, elle aussi, ancienne 1ère adjointe, assistait aujourd'hui encore à la manifestation. Elle a eu le plaisir d'y voir de nombreux enfants. La jeunesse doit être l'héritière des valeurs défendues durant cette 1ère guerre mondiale et celle qui malheureusement lui succéda. Elle n'a pas oublié que lorsqu'elle était en fonction, il lui est arrivé de constater que le mot armistice n'était pas toujours appréhendé par les jeunes participants. Parfois, elle a pris soin d'expliquer à quelques gamins, la raison qui fait que chaque vendredi 11 novembre est férié et qu'il n'y a pas de classe en France. Mais parmi les jeunes adultes d'aujourd'hui, est-ce que tous se souviennent que cette date fête l’armistice de 1918, qui mit fin aux combats de l’une des guerres les plus violentes de notre histoire ?

La Première Guerre mondiale est considérée comme un évènement marquant du XXème siècle.   Qualifiée parfois de totale, cette guerre a eu lieu au début du siècle dernier et a duré quatre ans, de 1914 à 1918 en atteignant une échelle et une intensité jusqu'alors inconnues. Ce conflit militaire, étendu tout d'abord sur l'Europe, a opposé les Français aux Allemands.  Il a causé d’énormes dégâts, mobilisé 60 millions de soldats et fait près de 10 millions de morts et 20 millions de blessés. 

tombedusoldatinconnu.jpgTous les 11 novembre, le président de la République, quel qu'il soit, se rend sur la tombe du soldat inconnu afin de commémorer la fin de la guerre de 1914-1918. Une gerbe y est déposée. Cette tombe a été installée à Paris, en 1920, sous l’Arc de triomphe, pour se souvenir de tous les soldats morts au combat. Comme le soldat inconnu, ils sont 8 millions de poilus – c’est ainsi qu’on les appelait à cause de leurs barbes – à avoir trouvé la mort dans cette guerre. Un grand nombre d’entre eux n’ont pu être identifiés.

Pour éviter d’être repérés par les ennemis allemands, ces soldats se cachaient dans les tranchées : des fossés creusés dans le sol. C’est pour cela qu’on appelle la guerre de 1914-1918, « la guerre des tranchées ». Les conditions de vie y étaient catastrophiques. Les tranchées s’étalaient sur plus de 700 kilomètres. Les soldats restaient, jour et nuit, dans ces bandes de terre à 3 mètres de profondeur, sans eau ni électricité, à attendre l’ennemi. La terre, transformée en boue les jours de pluie, rendait les conditions de vie très difficiles. Seul un soldat sur deux est revenu vivant et non blessé des combats dans les tranchées et les commémorations du 11 novembre permettent de se souvenir de tous ceux qui n’en sont pas revenus.

signaturearmistice.jpgLe terme « armistice » provient du nom latin « arma », qui signifie « armes » et du verbe latin « sistere » : « arrêter », autrement dit, c’est la suspension d’armes.  Celle du 11 novembre 1918 marque la fin des combats de la 1ère guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la capitulation de l'Allemagne.  Les généraux allemands et alliés se sont réunis dans un wagon-restaurant aménagé du maréchal Foch, dans la forêt de Compiègne, plus exactement la clairière de Rethondes, et à 5 h 15 ils signaient l'armistice. Plus tard en 1919, à Versailles, ils signeront le traité de Versailles. Le cessez-le-feu a été effectif à onze heure, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une des guerres les plus meurtrières. 

Ce 11 novembre, jour de commémoration de l'armistice de 1918, doit donc perdurer même si aujourd'hui les vétérans de cette terrible guerre ne sont plus. Jamais, oh non jamais, il ne faut que tombent dans l'oubli les sacrifices et les souffrances qui furent ceux de toute une génération... 

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crmonie11nov6.jpg* EN SOUVENIR DE GEORGES BATIGET

L'homme politique que vous étiez m'a beaucoup appris. J'ai découvert à vos côtés l'enthousiasme puis la passion pour l'action publique. Je ne vous oublierai jamais !

Corinne LUCCHINI

Commentaires

  • mic av..

    1 mic av.. Le 12 nov 2011

    la passion a sauté un niveau car entre vous et mr batiget, ya la parenthèse guignol. georges batiget était un vrai maire. votre expérience et votre courage c'est ce qu'il faut pour repartir du meme pied.

    c'est difficile de ne pas en vouloir à mr batiget de nous avoir mis l'autre. simeon aurait fait mieux maintenant lui aussi vaut plus rien. meme signoret vous voyez un peu !

    Paix à l'ame de george batiget et qu'il repose en paix pour avoir fait malgré tout beaucoup de bien à rognac.

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