Cécile a écrit le 24 juin 2014 à 9:24

moderateuraepr Par Le 24 juin 2014 0

Dans ARCHIVE COMMENTAIRES

Ces messages datent de 2013, presqu’1 an après il semblerait que rien n’ait changé, je vis mon premier été à Rognac, et je suis envahie par les moustiques, et depuis quelques jours des moustiques tigre! j’ai des enfants en bas âge dont l’un qui fait des allergies aux piqûres de moustiques. Je suis vraiment navrée de constater qu’on a des solutions pour lutter, mais qu’on les néglige, ou plutôt les ignore au profit d’autres dépenses, pas forcement prioritaires.

Réponse de Corinne LUCCHINI

Cela a toujours été le problème avec cette municipalité. Il faut voir l’état du service environnement qui a été réduit à sa plus simple expression. J’habite moi-même dans les Brets Barjaquets et j’ai vu, de mes propres yeux, un moustique tigre il y a une quinzaine de jours.

Cet été, attention … les journaux informent car cet insecte se fait une place au soleil plus particulièrement cette année dans le sud de la France. Il faut savoir que les pluies qui ont précédé la saison estivale dans les régions du sud-est de l’Hexagone vont contribuer à la prolifération de ces insectes. Le ministère de la Santé a même mis en garde car ils peuvent transmettre plusieurs virus : dengue, chikungunya et zika… des maladies peu connues du grand public, mais dont l’expansion peut être phénoménale.

Chacun doit donc lutter contre les eaux résiduelles qui sont un lieu de bénédiction pour la prolifération de n’importe quel moustique. Avec le moustique tigre, le risque est que combinée au retour de touristes des Caraïbes et Pacifique – là où sévissent encore des épidémies de chikungunya et zika – une forte densité peut enclencher des cas autochtones et être à l’origine de foyers épidémiques.

Voilà ce que j’ai trouvé ce jour sur internet :

L’épidémie est encore devant nous

Ce moustique rayé jaune et noir – d’où son nom – est actuellement responsable de 150 cas importés, recensés aujourd’hui par les autorités sanitaires dans 18 départements français. Le plan anti-dissémination dengue et chikungunya ne constate aucun foyer épidémique (on parle d’épidémie à partir de deux cas autochtones dans un même secteur). Cela est déjà arrivé en 2010, deux petits foyers de dengue et de chikungunya avaient été constatés dans le Var et dans les Alpes-Maritimes.

Avant d’arriver en France, le moustique tigre a colonisé toute l’Italie. En l’espace d’un mois et demi, un foyer épidémique de plusieurs centaines de cas s’est développé en 2007 parce que personne n’a prêté suffisamment attention à cet insecte qui a une grande capacité d’adaptation. Il peut survivre à l’hiver dans les zones tempérées. Ce vecteur de maladies, originaire d’Asie, est apparu en France en 1999 niché dans un arrivage de pneus et, après avoir disparu, il est réapparu de façon récurrente dans le sud de l’Hexagone au début des années 2000. Il est devenu aujourd’hui implanté et actif, c’est-à-dire sans possibilité de s’en débarrasser dans les 18 départements en alerte.

C'est un enjeu sanitaire  en raison des fortes fièvres, irruptions de boutons, douleurs articulaires, des symptômes qui ressemblent à ceux d’une grippe. C’est pourquoi, dès qu’une personne a de fortes fièvres, il faut consulter un médecin, voire un pharmacien, afin de faire des analyses. Si le cas est avéré, les résultats sont donnés prioritairement…Le plan est ainsi enclenché, car l’objectif est de se rendre rapidement à l’endroit où la personne a pu être infectée et une désinsectisation est organisée sur 200 mètres aux alentours de son domicile. Car si un moustique tigre s’est infecté en piquant une personne déjà malade (un touriste infecté sans le savoir en région épidémique), il peut contaminer une personne saine et ainsi développer la maladie

Les commentaires sont clôturés